Les radars de feu rouge sont de plus en plus installés dans les petites, moyennes et grandes ville. La raison est simple : ils sont beaucoup plus économiques (moins chers) que les radars automatiques pour verbaliser les véhicules en excès de vitesse car la technologie est moins cher : une simple boucle magnétique implantée au sol et un appareil photo pour un radar de franchissement de feu rouge !
Mais que faire quand on est à l’arrêt devant un feu rouge disposant justement d’un radar de ce type et qu’un véhicule d’urgence (pompier, ambulance ou police) arrive par derrière avec gyrophare et sirène hurlante ? Faut-il franchir le feu rouge au risque de prendre un PV qu’on aura ensuite certainement du mal à contester ?
C’est la question posée par Lionnel Luca à l’Assemblée Nationale indiquant « la situation des automobilistes qui à l’arrêt à un feu rouge doivent s’avancer au milieu du carrefour pour
laisser passer une voiture de police, de pompier ou une ambulance matérialisant son urgence par une sirène. »
La réponse :
Si un véhicule est incité à passer au feu rouge par un véhicule d’urgence pour dégager le passage, deux cas de figure peuvent se produire :
- si cela a lieu au début de la phase de rouge, le véhicule d’urgence sera lui aussi flashé et donc le CACIR (Centre automatisé de constatation des infractions routières) n’émettra pas d’avis de contravention ;
- si cela se produit alors que le feu est au rouge depuis longtemps et que le véhicule d’urgence s’engage à son tour au moment où le feu passe au vert, le CACIR s’appuiera sur les données de temps de durée du feu rouge, de vitesse estimée du véhicule, voire du nombre de véhicules franchissant le feu au même moment, de la trajectoire du véhicule « poussé » par le véhicule d’urgence, pour ne pas émettre d’avis de contravention.
Dans ces situations particulières, il faut noter que le doute profite toujours à l’usager. Toutefois, dans le cas où un avis de contravention est adressé au titulaire de la carte grise, celui-ci a la possibilité de contester auprès de l’administration le bien-fondé de l’infraction relevée à son encontre. Pour cela, il dispose d’une procédure prévue par les textes en vigueur et proposée sur le formulaire de requête en exonération joint à l’avis de contravention au code de la route, en donnant toutes précisions utiles (heure, lieu) permettant de prendre en considération sa contestation.
La réponse semble tout à fait claire et aller à l’avantage du conducteur qui recevrait un PV dans une situation de franchissement forcée d’un feu rouge. Malheureusement il est difficile de croire qu’une telle contestation soit réellement prise en compte quand on entend des cas d’usagers recevant des PV parce qu’ils ont la malchance d’avoir une plaque française similaire à un véhicule étranger flashé en excès de vitesse ! Qu’en est-il vraiment ? Avez-vous déjà été dans une situation ou vous avez été forcé de franchir un feu rouge équipé d’un radar afin de laisser passer un véhicule de secours ?
Une vraie galère en somme…
Pour moi qui suis ambulancier, sur des appels du centre 15, tous les PV sautent. Les feux et les fixes, puisque l’on a un numéro officiel d’intervention. Le mieux est de passer sur la voie de gauche, celle des usagers d’en face ou il n’y a pas de capteur au sol
qui va nous débarrasser des ces fascistes ? qui ?